Ce samedi 8 juillet, des équipes de la gendarmerie et du parc national de Guadeloupe ont gravi les flancs du volcan. Cette opération de contrôle, menée à la date anniversaire de l’éruption datant de 1976, avait pour vocation de vérifier si la zone dont l’accès est interdit autour du cratère est bien respectée.
Une opération de contrôle, mais avant tout de sensibilisation, a donc eu lieu ce samedi 8 juillet sur les flancs du volcan de la Soufrière. Des équipes de la gendarmerie nationale et du parc national de Guadeloupe ont pris la direction du sommet du volcan. Les autorités souhaitaient rappeler aux visiteurs, qu’ils soient de la région ou de passage, la dangerosité du site.
En effet, s’il est déjà fortement recommandé d’être en bonne condition physique et bien équipé pour profiter pleinement de l’ascension de la « Grande Dame », les randonneurs doivent par ailleurs être conscients des risques, notamment concernant la zone entourant le cratère. Celle-ci fait d’ailleurs l’objet d’un arrêté préfectoral datant du 14 janvier 2019 en interdisant l’accès.
Les équipes qui ont affronté les flancs du volcan ont donc vérifié que le périmètre de sécurité était bien respecté par les randonneurs. Elles ont rappelé combien la barrière qui limite l’accès au cratère est justifiée pour des raisons de sécurité. D’une part, il se dégage un gaz toxique, à savoir de l’hydrogène sulfuré en très forte concentration et d’autre part, il peut y avoir des projections de boues chaudes. Surtout, certaines zones peuvent s’affaisser. Seul un guide expérimenté à l’autorisation de mener les visiteurs en toute sécurité au-delà de cette zone.
Les autorités, après s’être assurées que cette limite était bien respectée, rappellent que la vigilance est de mise. Une telle randonnée ne s’improvise pas. Ils conseillent aux randonneurs de toujours prévoir de quoi boire, manger, et se couvrir chaudement. Un sifflet peut également être emporté, afin d’être plus facilement repéré en cas de difficulté.
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